Gueuzerie Tilquin – Bierghes – 1ère partie de la visite
La seule et unique Stekerij de Wallonie ! Un projet un peu fou lancé en 2009 par Pierre Tilquin, ingénieur agronome passé maître dans l’art d’assembler les Lambics.
[heading title="Visite de la Gueuzerie Tilquin - 1ère partie" margin_top="50px" margin_bottom="10px"] [hr style=dotted-line margin_top=20px margin_bottom=0px] [testimonial by="Le regard du photographe - reportage de février 2013"]La Gueuzerie est située à Bierghes (entité de Rebecq), à la lisière du Pajottenland. Un environnement calme et doux qui tranche radicalement par rapport à l’agitation industrielle et urbaine en aval le long de la Senne. Pierre Tilquin opère dans un hangar discret, où chaque centimètre carré compte, aidé en période de rush hivernal par 2-3 intérimaires dont la fidèle Rosine qui jongle avec lui entre barriques et bouteilles et connaît par coeur les caprices de la soutireuse et de l’embouteilleuse.
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[alert color=blue title="Fiche signalétique" align=left]- Stekerij : Gueuzerie Tilquin
- Localisation : Bierghes, entité de Rebecq, en amont de Halle le long de la Senne (province du Brabant Wallon)
- Maître des lieux : Pierre Tilquin
- Gamme : Oude Gueuze Tilquin à L’Ancienne (6.4%) en bouteille uniquement; Gueuze Tilquin – version fût ou draft version (4.8%) la seule Gueuze disponible au fût et l’Oude Quetsche Tilquin à l’Ancienne (6.4%) macération de prunes.
- Autres notes : l’assemblage classique de la gueuze en bouteille est composé d’environ 50% de lambic d’1 an, 30% de lambic de 2 ans et le solde en lambic de 3 ans. La Gueuze Tilquin - draft version, véritable gueuze de soif, est elle issue d’un assemblage de 50% de Meerts (à 3,6-3,8% de volume d’alcool) coupée avec des lambics d’1 an et 2 ans.
- Site web : www.gueuzerietilquin.be
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La visite à la Gueuzerie Tilquin – 24 photos en 3 articles :
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Très belles photos comme toujours. Juste une petite interrogation: « Meerts » -> de quoi s’agit-il?
Traditionnellement, lorsqu’on brassait le lambic, le permier mout, obtenu lors de la filtration, servait à obtenir le lambic. Le second mout, issu du second lavage des drèches, était fermenté à part et était appelé Meerts (ou Mars). Comme il était moins riche en sucre, cela donnait un lambic avec un taux d’alcool moindre. Ce Meerts pouvait être considéré comme une sorte de Saison dans le monde du lambic, et était donc bu en été lors des travaux des champs.
A ce jour, on ne brasse plus le lambic de cette façon et le permier et le second mout sont mélangés dans la cuve d’ébullition pour donner le lambic.
A la Gueuzerie Tilquin, une fois par an, un brassin spécial est commandé chez Boon, brassin moins riche en matière première, pour obtenir à la fin un taux d’alcool de 3,6-3,8 % alc/vol. Ce lambic plus léger, appelé Meerts, sert à diminuer le taux d’alcool global de l’assemblage réalisé pour la gueuze au fût, qui atteint au final 4.8% alc/vol.
Santé!
Merci beaucoup pour ces précisions !